Je vennais d'arriver sur le parking de l'hopital, dans la fraicheur du soir qui tombe que je pouvais sentir, mais quand même vêtue de mon éternel gilet, histoire de me frondre dans la masse. En même temps, une fille en petit bustier par cette température, c'aurait vraiment paru louche !
Quand je passais la grande porte vitrée caractéristique de tous les hopitaux qu'il m'était advennu de visiter, je fus surprise de pouvoir la pousser sans effort aucun, même si je savais bien que maintenant il ne m'arriverais plus jamais de manquer de force pour ce genre de choses,c'était juste que j'étais tellement habituée... !
Et puis, mon arrivée dans le hall fit remonter bien dans souvenirs dans mon esprit embrouillé, d'abord ces derniers mois que j'avais passés, à l'étage "psychiatrie", à me sentir opprésée, enfermée contre ma volontée, à faire toutes les nuits ces affreux cauchemars ou je me réveillais en criant, puis je me rapellais mon père, corps sans vie, allongé sur son lit d'hopital, mon incompréhension devant ce spéctacle atroce, alors que je n'avais que 11 ans, les sanglots éttoufés de ma mère...
Non, vraimment, je n'étais pas du tout à l'aise dans un hopital. Mais pourtant, j'était pour ainsi dire obligée de m'y rendre, pour plusieurs raisons.
La première était de vérifier si j'étais recherchée, via mon dossier médical, comme ça, je pourrais me faire passer pour quelqu'un d'autre sans problèmes. Je me rendais donc au comptoir d'acceuil, ou il n'y avais, par chance, pas de file d'attente.

"-Bonjour, madame, je voulais vous demander si l'hopital de Washington, qui est sûrement en liaison avec vous, traitait toujouts la patiente Allyssa Hatkins, contre ses troubles du comportement, enfin, vous voyez bien ce que je veut dire... ?"

La petite femme menue qui se trouvait en façe de moi tappa quelques mots sur son ordinateur, et plus je la regardais, plus je me disais qu'il serais très, très facile pour moi de lui rompre le cou. Mais je résistais à l'envie, je ne pouvais pas faire ça en public !
Après quelques minutes, elle me dit que non, que cette patiente s'était vraisemblablement enfuie. Comme elle me regardait avec un peu trop d'insistance, je tournais la tête, lui demanda si on la rehcerchais. Elle me répondit que oui, mais que l'on avait aucune nouvelles d'elle, et que personne ne voulait, semblait-il, la retrouver. Elle me dit aussie qu'elle avait disparue, "comme sa mère".
Ca, je le savais, oui.

Après que la femme m'ait fait un sourire plus-faux-tu-meurt, du genre de sourire qui devait vouloir dire, si on le traduisait en paroles "bon, j'ai pas que ça à faire hein !", j'entendis dans mon dos, en plus des conversations et des bips incessants, un legers fracas, comme si quelqu'un avait fait tomber quelque chose pas vraiment lourd. Je ne me retournais pas, et restais encore un peu en façe de l'acceuil, pas vraiment sous le choc de la révélation que l'hotesse vennais de me faire. A savoir : Personne ne semblait vouloir me retrouver. Ca m'aurais étonné, en même temps ! Je n'avais plus mes parents, ma mère était fille unique, et la seule soeure de mon père, cette horrible femme qui m'avait faite interner, n'avait jamais eu d'enfants. Quand à mes grands-parents et tout le reste, j'ignorais ce qu'il en advennais, çela faisait des années que j'avais été interdite de les voir, sous ordre de ma tante, qui estimmait que je "ne leur manquerais pas", puisque de toutes façons je "ne servais pas à grand-chose. ".
Et puis je sentis que quelqu'un s'approchais de moi, et puis pile au moment ou j'allais rétorquer que la file d'attente, c'était derrière, on s'adressa à moi.
C'était en fait Elena, juste à côté de moi, qui me demandait ce que je faisais ici, semblant contente de me revoir. J'eus d'abord un frissons en la voyant, me remémorant tout ce qui m'était arrivé le soir, au bal, avec Katherine... Mais il me suffit de voir son sourire pour m'assurer que ce n'était absolument pas elle. Mais enfin brèf, il fallait que je dises quelque chose, avant qu'elle ne commence à me trouver vraiment louche... !

"-Ah, heu, salut Elena ! Moi aussi ça me fait plaisir de te revoir !"

Je lui souris, un peu gênée, me passant la main dans les cheveux comme je le faisais toujours dans ces cas-là, quand je ne savais pas trop quoi répondre. Je n'allais quand même pas lui dire; l'air de rien, "Oh, tiens, je me suis dit, il fait nuit, je ne pensais croiser personne, alors je suis allée à la pêche aux infos pour savoir si j'étais recherchée, par ce que je sors d'un asile, et je me suis enfuie, tu vois ? "
Non, je ne pensais vraimment pas que c'était la bonne solution.

"-Hé ben, je... Je suis venue pour voir quelqu'un... Et toi, qu'ece qui t'ammènes ?"

L'hotesse d'acceuil commençait à me regarder d'un oeuil louche, je tournais quelques secondes la tête vers elle, la suppliant du regard de ne rien dire. Je pense qu'elle avait très bien compris...

Elena donna son carton à la damme pas très charmante de l'acceuil, elle devait être préssée de rentrer chez elle, ou je ne sais quoi, mais elle n'était pas gracieuse du tout. Je vennais d'apprendre par elle-même qu'Elena faisais partie de l'aide à la ville, ce qui ne m'étonnais pas, vennant d'elle, vu comme elle était toujours sympas... !
Elena me dit également qu'elle espérais que la personne que j'allais voir se portait bien, et commença à me parler de la soirée du bal... Je ne répondis pas, le regard dans le vide, perdue dans mes pensées. Je la revoyais, cette Katherine qui me térrifiais essayant de m'étrangler, me jettant pas terre sans la moindre intention, et puis je revoyais Elena, à qui ce qui était arrivé était bien plus grave, me demandant d'ailleurs comment elle avait fait pour se remettre aussi vite de blessures d'une telle gravité ! Je revins brusquement à la réalité, voyant qu'elle regardais la porte par dessus mon épaule, sûrement pour voir si il faisais nuit. Je la regardais, voyant qu'elle n'avait pas l'air d'avoir été blessée il y avait peu, à part un pansement qui dépassais discrètement de sa manche, à l'endroit ou son double maléfique, si on puis dire, l'avait mordue dans le but de la vider de son sang, de la boire. Je voulais lui demander si elle allait vraiment bien, que ce soit aussi-bien phisyquement que moralement, mais je me ravisais aussitôt, et ma bouche se referma sans qu'aucun son n'en sorit, pensant qu'il ne fallait mieu pas en parler pour le moment.
Et puis... Oups, ce qui devait arriver arriva, elle avait entendu ce que la femme m'avais dit tout à l'heure... Et la femme vennais d'entendre ce qu'elle m'avais dit, semblant par la suite prendre un malin plaisir à m'interpeller pour me dire que, "Mademoiselle, il semblerais qu'Allyssa Hatkins soit effectivement recherchée, par une personne anonyme. Ce seras tout ?" J'aurais cru que j'allais la tuer. Et puis tandis qu'Elena me regardais san comprendre, je lui lançais un "oui, merci" chargé de haine, tandis que j'entrainnais Elena dehors, faisant valser la porte tellement j'en voulais à cette femme d'avoir tout gaché. Maintenant, Elena allait vraiment me trouver très, très bizarre. En plus, cette porte s'était ouverte sans éffort, une fois de plus... J'attendais, m'adossant au mur, dans la nuit noire, qu'elle me pose la question à laquelle je redoutais tant de répondre, essayant de me calmer un peu.

Je m'étais vraiment trop énervée, et il me semblait que j'avais effrayée Elena... Ce que je ne voulais surtout pas ! Oh, bon sang, quelle idiote j'étais ! Mais bon, cette femme était vraiment plus qu'agacante, et en prennant compte que tout ce que je ressentais était amplifié puissance dix... C'était peut-être compréhensible.

"-Non, écoute, je suis désolée, vraiment, je voulais pas faire ça, t'inquiètes pas, j'ai jamais eu l'intention de te faire quoi que ce soit !"

Tiens, en y pensant, c'était assez étrange, que je sois arrivée à ne même pas avoir la moindre petite envie de sang, avec des conditions pareilles... Mais bon, heureusement pour moi ! Je ne voulais pas perdre l'une de mes seules nouvelles connaissences et amies que j'avais ici. Je ne voulais plus jamais rien perdre du tout, d'ailleurs. Je la regardais encore, me clament peu à peu, tandis qu'elle me demandait de m'expliquer sur ce qui vennais de se passer, de lui dire pourquoi j'étais recherchée, et qu'elle pouvais tout ou prèsque encaisser, me faisant une liste de tout ce qu'elle avait appris du genre révélations lourdes et pesantes ces derniers temps. Cela me rapella immédiatement ce gars dont elle m'avais parlé au resteau, celui qui lui avais confié un lourd secret. Je savais maintenant de quoi il s'agissais.
Je m'avançais d'un pas vers elle, et les reverbères commencant à s'éclérer, je pu voir que ses mains commençaient à légèrement trembler.
Je m'avançais encore un peu, elle recula.

"-Ecoute, je... C'est vraiment pas façile à expliquer. J'aurais préféré ne pas avoir à te le dire, mais comme tu veut la vérité, je vais te le dire : Comme t'à du le remarquer, je suis vampire depuis peu. Et bien il se trouve que avant d'en être un, j'étais internée contre mon grès dans un hopital de Washington. Et puis un matin, je me suis réveillée comme ça. Je ne savais pas ce qu'il m'arrivais, j'ai tué une infermière, je l'aie vidée de son sang, et puis j'ai courru, courru, pour arriver jusqu'ici, ou j'ai perdu conaissence dans la forêt. Je me suis réveillée le soir du bal chez les Lockwoods, et puis voilà, tu connais le reste de l'histoire. Je comprendrais que tu ne veuilles plus me repalrer... Mais voilà, c'est dit."

Elle n'allais sans doute pas me croire, ou me hair, ou je ne savais quoi... Ce que je ne voulais pas, je voulais qu'elle reste mon amie !
Je sentais mon menton trembler, et je fermais les yeux et me mordis les lèvres pour m'enpêcher de pleurer.

Elena en avait visiblement très marre de tous les secrets, je lui avais-donc sortis cash tout ce qui m'étais arrivé. Elle n'avais pas vraiment l'air d'arriver à me croire... Même si, elle l'avais dit, j'étais son amie, donc je n'étais pas censée lui mentir. Et c'était vrai, tout était vrai. J'étais son amie, et je ne lui mentais absolument pas. En même temps, à quoi cela m'aurait servi de mentir là-dessus ? A rien, de toute façons elle l'aurais bien sur un jour ou l'autre, et puis je ne voyais pas trop ou je serais-allée chercher un histoire aussi compliquée... !
Mais bon, c'était bien compréhensible qu'elle ne puisse pas tout digérer d'un coup, car même si je ne savais pas grand-chose de sa vie, elle vennais de m'en dire bien assez pour que je me rendes-comptes qu'elle avait beaucoup à encaisser, en ce moment. Je n'aurais pas aimé être à sa place, d'ailleurs, oh que non ! Si j'avais été humaine, je me serais aussi loin que possible de toutes ces histoires de vampires et autres, pendant que je pouvais encore y échapper... Mais je ne l'étais plus, et elle voulais visiblement en savoir plus, alors je lui dit ce qu'il restais à dire, en même temps, je n'avais pas trop le choix.

"- J'ai été envoyée là-bas par ma tante, peu après la... La disparition de ma mère. Ma tante, elle ne pouvais pas supporter tous ces cauchemars que je faisais pendant la nuit, que je cries... Enfin, elle me supportais déjà pas à la base, alors là, c'était de trop. Elle les à payés pour qu'ils me gardent, et même si elle était pleine à craquer de fric, ma chambre avait aucun confort, elle ne leur à même pas donné assez pour qu'ils puissent trouver un remède à mes insomnies, juste qu'ils la débarassent de moi. Et puis un matin, je me suis réveillée vampire... Je comprennais pas du tout ce qui m'arrivais, ça m'à quand même ammenée à tuer une infirmière ! Je ne me rapelles même plus trop par ou je suis passée pour m'enfuir, mais je suis partie. C'est vraiment un truc de dingue, tout ça, mais je te jures que je te mens pas... Enfin, je suppose que ça ne changeras rien, je... Je pense que tu voudras plus trop me reparler... ? Enfin, en tout cas, je t'assures que je te veux absolument rien, juste qu'on soit amies !"

Et même par moi, cette réalité était assez étrange à approuver. Plus j'y repensais, et plus je trouvais bizarre ce qui m'étais arrivé, mais bon, après tout, on ne changeais pas son passé. Je tournais la tête vers Elena, qui était toujours addosée au mur, une expression indechifrable sur le visage. Je me demandais bien à quoi elle pensais en ce moment précis...

Alors comme ça les parents d'Elena avaient eu un "accident"... Même si elle ne m'en disais pas plus, j'imaginais bien la suite, ne sachant pas trop si elle voulais en parler ou pas... Même si j'avais moi-même été dans ce genre de situation, la perte d'un proche, enfin depuis bien longtemps, je savais aussi que chaque personne est différente, et donc, pour Elena, j'ignorais ce qu'il en advennais. Elle vennais juste de dire qu'il avait été très dur d'en parler, même avec sa meilleure amie... Mais elle le disais au passé.
Elle me dit aussi que je devrais me souvenir petit à petit des évènements, ce qui pour le moment n'était pas trop le cas. Mais je supposais que c'était trop tôt, j'attendrais, et peut-être bien que j'en apprendrais plus... Avec un peu de chance, j'arriverais peut-être même à savoir qui m'avait transformée
Apparement, elle ne m'en voulais pas trop, même si je voyais bien qu'elle avait du mal à digérer la chose... Ce qui était, en fait, tout à fait normal. Et puis j'était contente que je ne l'aie pas effrayée, ou dégoutée, enfin quelque chose dans le genre, au point qu'elle ne veuille plus me reparler, elle avais été vraiment ompréhensive sur ce point-là, ce dont je lui était reconnaissante.

"-Merci de me croire, même si je sais que c'est quand même assez dur à digérer... Enfin, au moins, maintenant, tu sais tout."

Je la regardais un instant, elle n'avais pas vraiment l'air furax, ni trop appeurée... Je l'admirais dans sa manière d'encaisser tout ça, à sa place je n'y serais jamais parvenue de la sorte, je serais tout simplement devenue dingue !

"-Et moi aussi, je veux rester en contact, les amis c'est la vie, pas vrai ?"

Je lui fis un petit sourire, me sentant après un peu bête de sortir ça dans un moment pareil, mais c'était venu tout seul.

"-Pour la personne dont tu m'à parlée, je la rencontrerais volontiers, car même si quelqu'un m'à déjà briefée sur deux ou trois trucs, j'avoue que j'ai encore pas mal de questions ! Et pour tes parents... Je suis vraiment désolée. Tu veux en parler, ou pas ? Je t'écouterais si tu à besoin..."

[Bah pas grave, t'à quand même répondu ! (; ]

Elena me dit d'abord que son amie en question était une certainne Saya, qu'elle connaissais depuis peu. Elle m'écrit l'adresse de cette dernière sur un petit bout de papier, pour ensuite me le donner. Saya... Ce nom me rapellais vaguement quelque chose... Et puis un visage me revint. Mais oui ! C'était elle qui avait rejoint Elena, à la soirée des Lockwoods, avant que la fête ne vire au cauchemar. J'allais répliquer, déjà pour dire à Elena que je pensais la connaitre, mais aussi pour la remercier, car elle semblait prête à me pardonner, à me comprendre. Mais je me ravisais aussitôt, car elle commença à se confier, à propos de ses parents.
Elle me raconta leur terrible accident de voiture, ce même été, comment elle s'en voulais, en quelques sortes, d'avoir survécu alors que ses parents, eux, y avaient laissés la vie... C'était vraiment triste. La vie était souvent, pour ne pas dire tout le temps, si cruelle... ! En plus, cet événement ne datait pas de longtemps, j'imaginais ce qu'elle devais ressentir, en ce moment même... Et même si elle disais qu'elle s'en remmêtait, qu'elle reprennait doucement gout à la vie, je savais bien que la blessure, elle serais toujours là, au fond de son coeur. C'était bien simple, la même chose m'étais arrivée, j'était bien placée pour la comprendre ! Et puis, dans de genre de situation, on évitais en général les discutions à ce sujet... Même si ça faisais du bien de parler. J'en concluais donc qu'Elena me faisais un tant soit peu confiance, ce qui était plutot encourageant.
Je voyais bien qu'elle était triste, qu'elle avait le coeur serré d'en parler... Mais elle continua quand même à me regarder, sans flancher, en me disant qu'il se faisais tard, et qu'il valait mieu rentrer.
Ce qu'elle m'avait confié avait fait remonter en moi des souvenirs dont je me serais bien passée en ce moment, et j'essayais tan bien que mal de les enfouir dans un coin de mon esprit. Je pourrais bien les laisser exploser, quand je serais toute seule... Cela ne dérengerait personne.
J'adressais donc à Elena un petit sourire triste, qui dut surement me trahir.

"-Oui, c'est vrai que c'est pas super... Et puis je pense que tu doit vouloir rentrer chez toi, non ? Ou alors on pourrais aller quelque part... C'est toi le guide, moi je ne connais rien !"

Et puis, il était vrai qu'il commençais à se faire tard. L'ombre de la nuit avait entierement infiltrée le décor, colorisant les alentours d'un noir profond. Mais ce qui était étrange, c'était que je pouvais quand même tout distinguer... Mais, après tout, ce serait mon quotidien, désormais ! Ce serais toujours comme ça... Mais cela ne me dérengeais pas, bien au contraire, c'était plutôt un sacré avantage. Les branches des arbres alentours se mirent à bouger, et un vent léger se faufila jusqu'à nous. Même si je ne pouvais pas le sentir, je devinais en voyant Elena frissoner qu'il devait être glacé. Ne plus sentir les changements de température, ça ne me manquerais pas non plus !

"-Et puis, pour tes parents... Je sais qu'on à déjà du te le dire mille fois, si c'est pas plus, mais c'est pas de ta faute... Toi, tu à survécu, et j'imagines que ça doit être très dur à accepter... Mais eux l'auraient voulu, sans aucun doutes. Et si ils te voyaient, aujourd'hui, je suis sure qu'ils seraient fiers de toi, de la façon dont tu arrives à supporter tout ça."

Quel discour ! Sur ce coup-là, je m'éttonais moi-même !

Elena avait décidé de ma laisser, remêttant une éventuelle sortie à plus tard... En même temps, je n'avais pas vraiment pris en compte que j'avais maintenant vraiment moins besoin de dormir qu'elle. Et puis, il était vrai qu'elle avait l'air epuisée, vu ce qu'elle vivait en ce moment, ce n'était pas vraiment étonnant !
Elle me remercia ensuite pour ce que j'avais dit, disant qu'elle faisais son possible pour continuer d'avancer. Je la croyais, elle était determinée à ne pas flancher, ça se voyais rien que dans son regard.

"-Je suis sure que tu pourras surmonter tout ça, avec tout ce que tu à vécu... J'en connais pas beaucoup qui auraient prises les choses aussi bien que toi !"

Je lui souriais, puis, après qu'elle m'ait dit qu'elle allais me laisser, je fis de même, aquiessant de la tête quand elle me dit qu'il faudrait qu'on s'apelle, pour une sortie.
Et puis chacune partit dans une direction, rentrant chez elle dans le froid mordant de cette nuit d'hiver qui fut chargée de révéaltions.