The Other Me ~By Saya~

Je suis entrain d'écrire un petit roman amateur et j'avais envie de le poster sur le forum pour avoir des avis. Bon par contre ça n'a aucuns rapport avec TVD ou les vampires (enfin pas celui-là ^^) et je me demandais si je pouvais tout de même le poster?
Sinon je posterais celui que je fais avec les vamps ^^ mais c'est sans les personnages de TVD...

Donc bon! Dites-moi Wink

!

Je t'autorise à la poster.
Faudra qu'on créer une rubrique fiction mais qui ne soit pas en rapport avec VD.

[Super merci =D!]

~Chapitre Introductif~

Toute notre vie, on rencontre des gens comme cela. Des personnes qu'on aime tout en les haïssant, qu'on envie mais que l'on aimerait éviter comme la peste. On en rencontre tout le long de notre misérable existence, ils se disent être là pour nous aider. Mais c'est tout le contraire. Ça nous enfonce, nous attriste, nous détruit. Ainsi va notre vie. Ainsi va ma vie...

Tu veux les contredire mais tu te tais, tu aimerais riposter mais tu n'en as pas la force, on te rabaisse et tu restes silencieux gardant ce misérable sourire aux lèvres. Car c'est ce que nous sommes. Des Misérables. De pauvres êtres trop faibles pour se rebeller. Pour faire face. Pour nous battre afin de sauver nos opinions, nos croyances, notre manière de voir la vie, notre vie... nous.

J'ai toujours été ainsi, et je sais ne pas être la seule. Étouffée, rabaissée, source de moquerie, contrôlée, maîtrisée mais surtout limitée. M'empêchant de devenir ce que je souhaite réellement être.

J'ai connu ça tout le long de ma pauvre existence. Gardant le sourire, ce sourire cachant une rage profonde, une haine sans fin envers autrui. Ce sourire me tuant à petit feu mais que je n'ai jamais effacé. Pourquoi? C'est ce que vous vous demandez sûrement. Je vais vous le dire. C'est parce que nous avons tous peur. Peur d'autrui, de leur regard. Ce satané regard... Il nous juge, il nous tue. On le croise, on baisse les yeux, faibles que nous sommes. Impuissants, sans armes, perdus... Folie penserez-vous, mensonges ajouterez-vous. Vous vous trompez. C'est ce qui nous arrive, c'est que l'on endure chaque jour en continu. Que ce soit avec notre famille, avec nos amis, ou dans une foule. Ces regards nous les reconnaissons, trop habitués à les endurer. Ils ne nous quittent plus. Ils nous empêchent d'avancer. De vivre. Ils nous laissent en morceaux, de pauvres êtres abîmés, froissés, effondrés. Cherchant une issue de secours... Mais y-en a-t-il une? Une seule?

Laissez nous... partez... ne nous regardez pas... vous nous tuez... Cette longue plainte enfermée dans notre âme, cherchant à éclater, à se libérer, à se battre mais dont on n'a pas la force de laisser partir.

La crainte, la honte, la peine, la douleur. Voila nos véritables sentiments. Voila ce que l'on ressent en réalité. Vous vous moquez? Vous nous frappez. Vous rigolez? Vous nous étouffez. Vous vous vantez? Vous nous faites pleurer. Vous Vivez? Nous nous éteignons...

Agonie, Solitude et Contradiction. Voila ce que nous sommes. Ce qui nous définis. L'on souhaiterait se libérer, s'imposer, se défendre, on le souhaite au plus profond de nous même. Mais rien ne sort sauf ce sourire... cette esquisse minable sur notre visage faisant de nous des soumis, et d'eux des touts-puissants... L'on se sent seul, seul contre tous. Abandonné dans un monde qui n'est pas le notre, où l'on n'a pas sa place... Où l'on ne trouve pas sa place... Agonie... Tendre amie... Toi tu as toujours été présente à nos côtés, mais jamais nous ne nous sommes habitués à ta violence, ta froideur, l'horreur de ta présence. Cris, pleurs voila ce que renferment nos corps... mais ils resteront encore et toujours cachés de tous...

''Je vous aime, Je vous hais...
Je vous envie, Je vous maudits...
Je vous sourie, Je cris...
Je ris avec vous, Je pleures comme un fou...
Je vis... Agonie.........''

Faites que ça s'arrête, que ça cesse, que je sois enfin seule, dans un calme sans fin. Adieu tristesse, adieu solitude, Adieu... Qui peut nous aider? Personne. Nous sommes seuls. Nous ne pouvons compter que sur nous même, mais n'en avons pas la force. Où puiser cette force? Celle qui fera de nous des êtres à notre touts puissants... Je ne saurais le dire...

Si... Nous le savons. Au plus profond de nos cœurs. Elle est là. Cachée. Ravagée. Privée. Elle est en chacun de nous. Il nous faut nous lancer. Mais oserons-nous?

...Hesitation~Contradiction~Solitude~Agony...

Toute ma vie j'ai connu ça. Mais maintenant, tout va changer... Nous allons changer... Je vais changer...

Je vais revivre.

Personnellement j'attends avec impatience la suite, c'est super !

Merci beaucoup je suis en train de rédiger la suite donc je la posterais surement la semaine prochaine ou au mieux ce week-end Wink

Génial !

Enfin on peut lire ce que tu passes ton temps à écrire!!!
C'est super, pressé d'en lire plus

~CHAPITRE 1: THIS IS HELL~

Qu'est ce que la vie ?
La plupart vous répondront que c'est un cadeau, qu'il faut être reconnaissant de la posséder et surtout ne pas la gâcher. Est-ce pour cela que les gens cherchent à détruire celle des autres ? En dépit de gâcher la leur, se vengent-ils sur le bonheur d'autrui ? … Est-ce pour cela que les autres, ces gens qui sont si proches de moi, qui partagent ma vie, est-ce pour cela qu'ils cherchent à gâcher la mienne ? Ma propre vie ?

Chaque matin c'est la même chose. Mon réveil sonne, ce son redondant et assourdissant m'assomme dés les premières notes. Ce son, me sortant de mes rêves, de mon seul échappatoire me ramène violemment à la réalité. A ma réalité. Triste, monotone et dure réalité... Je me lèves avec le ventre noué. Je redoutes, à peine réveillée, la journée qui m'attends. J'ouvre mes yeux, ces yeux d'une couleur si sombre rivés sur mon plafond d'un blanc éclatant. Cette teinte, à la couleur pure, était censée éclairer la pièce, la rendre plus attrayante, plus illuminée. Pourtant, je continus de voir cette pièce comme ma cellule de prison. Nos chambres sont censées être nos refuges, un endroit où l'on ai à l'abri de tout et de tout le monde, un cachette où l'on peut tout enfuir, nos désirs, nos secrets, nos joies, nos peines, notre haine... C'est leur fonction première n'est-ce pas ? Et bien, ce n'est pas le cas pour moi. Je hais cette misérable petite pièce, je hais cette peinture, je hais cette maison, je hais...

« Saya ?!?! Descends ! Tu vas être en retard !! »

Le doux cri de ma mère retentit. Appel du geôlier, sortir de la cellule ou passer un très mauvais quart d'heure... Étendue sur mon lit, hésitante, je regarde mon réveil.

« SAYA ! Dépêches-toi ! Bon sang, celle-la je vous jure ! »

Aujourd'hui encore, j'obéirais malgré mon ventre noué. Je me glisses lentement hors de mon lit, enfile un gilet et descend. Bon petit soldat que je suis.
Arrivée dans la cuisine je vois mes deux parents, ma mère s'affairant à préparer le petit déjeuner tout en grommelant à mon sujet, mon père assis et silencieux comme à son habitude ne levant pas le nez de son téléphone. Puis j'aperçus ma sœur de 16 ans, attendant avec un air endormi que ma mère lui prépare son lait chaud.
Ce que j'aimerais faire ? Dire à ma mère d'aller se faire voir, éclater le téléphone de mon paternel, et secouer ma sœur pour qu'elle cesse de se prendre pour une princesse. En clair, laisser sortir ce que je ressens vraiment.
Ce que je fais ? Je lâches un simple 'bonjour' presque inaudible, me sers un mug de café, y ajoute un sucre, un peu de lait et m'installe en face de mon père sans avoir eut aucunes réponses de ces trois-là suite à ma salutation...

« Saya ! Tu peux pas m'aider un peu au lieu de t'occuper que de toi ?! »

Bonjour Maman, moi ça va très bien et toi ? Voilà ce que j'aimerais répondre. Je jettes un coup d’œil à ma sœur espérant un jour de plus qu'elle fasse quelque chose, qu'elle se bouge un peu à son tours. Je la vois bailler, non-concernée, me jetant un regard me faisant comprendre que si je n'écoutais pas notre mère alors cette-dernière s'énerverait de nouveau par ma faute... J'aimerais rester assises, mais je me lèves. J'aimerais m'énerver, mais je réponds gentiment à ma mère que j'arrive. La colère m'accompagne mais je la bloque, ne la laisse pas sortir... Comme toujours...
Serres les poings ça va passer, enfouis tes cris tu vas y arriver, ne pleures pas, souris... C'est tout ce que tu sais faire.
Une fois que ma sœur, Émilie, a finit son lait chaud elle s’éclipse. Pas un mot. Merde. La voilà enfermée dans la salle d'eau, celle de l'étage où se trouvent nos deux chambres, celle qu'on partage. Enfin, partager est un bien grand mot... Disons qu'elle se l'ai totalement approprié, tout ce qui si trouve y est à elle. Et oui, même mes propres affaires... 'Pourquoi t'as touché à ça ? T'as demandé ? Tu touches toujours à mes affaires !' Tais-toi, subis, souris encore une fois... Juste une question... Qui est la grande sœur déjà ??!
Enfin, après avoir passé plus d'une heure enfermée dans cette petite pièce, la voilà qui sort totalement transformée, maquillée, coiffée de manière plus que complexe, vêtue de vêtements plus chers les uns que les autres. L’état de la salle de bain ? Une porcherie... Serviettes trempées à terre, maquillage agonisant près de l'évier, traces d'eye-liner et rouge à lèvres jonchant ce dernier, cotons éventrés, buée, absence d'eau chaude pour ma personne mais surtout, grand, très grand, manque de temps...
Cette fois encore je me contenterais du strict minimum. Je pris donc ma douche rapidement serrant les dents sous les jets d'eau froide martelant mon corps faible. Puis une fois sortie, j'enroulais rapidement une serviette autours de ce pauvre corps, m'accordant un regard furtif dans le miroir. De taille moyenne, une silhouette svelte mais que tout le monde voit et décrit comme grosse, notamment ma mère ou ma sœur, ou encore celle qui se font appeler mes 'amies'. De long cheveux bruns, plutôt soyeux, enfin ils le seraient si j'avais bien sur le temps de bien m'en occuper...

« Hey S. ! Tu fous quoi ? Dégage, j'ai besoin de vérifier mon make-up !! »

Petite flic sans scrupules vient de nouveau me faire chier. J'enfile mon peignoir, range deux-trois serviettes et sors. Émilie me bouscule tout en soupirant. Chut, respire, tu finiras par t'y habituer... Direction ma cellule !
Une fois ma porte fermée, je renfermes un cri, me contentant de pousser un long soupir. Déjà épuisée alors que ma journée vient à peine de débuter... Coup d’œil à mon réveil. Déjà cette heure ?! Je me presses vers mon armoire contenant des vêtements plus maussades les uns que les autres. Les seuls choses que j'avais de vraiment potables m'ont soit été volées par la gentille Émilie, soit je m'en suis moi-même débarrassée. Pourquoi ? 'Tu crois vraiment que ça te va ?', ' T'essaies de faire ta belle ?!', 'Tu vas quand même pas sortir comme ça ?!', 'Si tu savais comment ça te grossis...', voilà pourquoi .
Je me contenterais alors d'un jean large de toile foncée, d'un débardeur gris et d'un gilet noir ainsi que de mes converses noires. Je coiffes rapidement mes cheveux et les tires en arrière comme à mon habitude...

« SAYA ! Dépêches-toi tu vas nous mettre en retard ! »

Ah ! Cette fois-ci c'est au tour de mon père de jouer les flics ! Moi qui m'attendait à ce que ce soit Émilie ou ma mère qui gueule... Je fais rapidement mon lit et ouvre ma fenêtre pour ne pas avoir à me le faire reprocher ce soir par la marâtre ! Puis je met ma montre et aucuns autre bijoux si ce n'est mes petite boucles d'oreilles en argent. Je n'en ai pas d'autres.

« Bon ! S. ! Tu te bouges ouais ?! »

Ah ! Émilie si tu t'étais pressée lors de ta douche on n'en serait pas là ! Je mets mes affaires dans mon sac Eastpack noir, le glisse sur mon épaule avant de descendre rapidement.

« Tu en as mit du temps, tu es vraiment égoïste ma pauvre ! »

C'est à moi que tu dis ça Émilie ?? Vraiment ?! Non ne lui réponds pas ça, sinon ton père prendra mal que tu insultes sa petite princesse ! Je lâches une nouvelle fois un pauvre petit 'Désolée' dans un soupir tout en baissant la tête.
Lâche, faible, imbécile, nulle, conne...
Ma sœur lève les yeux au ciel, mon père soupir puis nous sortons tous trois après avoir prévenu ma mère de notre départ. Sortie de prison. Enfin, de cette première prison ! Maintenant direction le lycée, c'est-à-dire, l'enfer de mon point de vue...

Ma journée ne fait que commencer...
Pourquoi je me sens si seule ?
Pourquoi j'ai cette envie perpétuelle de crier ?
Pourquoi mes yeux veulent laisser couler mes larmes ?
Cette peur ne me quitte jamais, toujours présente, toujours aux aguets, toujours prête à refaire surface, à me frapper de plein fouet...
Rien ne va, je ne tiendrais pas...
Si seulement je savais ce qui m'attendais...

Une seule chose à dire Surprised

::: J'adore et...c'est pour quand la suite ??? Very Happy

Merci Fanny!
La suite je ne sais toujours pas quand je la posterais! Je n'ai toujours pas commencé à écrire le chapitre deux donc faudra patienter encore ^^!

J'attends, j'attends ! Razz

Tu écris vraiment bien Saya *o*! Je veux la suite

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